"Le chaos est le nom que l’on donne à tout ce qui produit la confusion dans notre esprit". Georges Santayana

L’état de sidération dans lequel se trouve la victime d’un kidnapping parental, comme toute victime confrontée à un traumatisme inattendu et brutal, est renforcé par le choc qu’elle ressent à constater l’impunité qui entoure de tels actes.

Vous êtes victime d’une injustice, et a fortiori vos enfants, qui ont été sans ménagement arrachés à votre affection, ainsi qu’au milieu qui les a vu naître et grandir. Pourtant, l’auteur de ce crime n’est pas le moins du monde inquiété. Non seulement il ne l’est pas, mais de plus, il est parvenu à se faire passer pour une victime. Contre toute attente, c’est vous qui faites figure de méchant. Quant aux enfants, ils doivent accepter que c’est « pour leur bien » qu’ils ont été si cruellement séparés d’un parent auquel ils étaient pourtant attachés, depuis leur naissance.

C’est sidérant, non?