Le principe de Locard affirme que tout criminel laisse des indices sur la scène du crime. Certains psychologues affirment pour leur part que le criminel a la tendance inconsciente de confesser son crime, qu'il exprime de manière symbolique, dans ses attitudes quotidiennes.

Confesser ses fautes est le premier pas vers le pardon et la rédemption. Dans le but d'être en paix avec sa conscience, les individus normalement constitués ont une tendance innée à avouer leurs fautes et leurs écarts, quand ils dépassent les normes acceptables.
Parfois ce mécanisme, qui est une soupape de sécurité dans nos rapports avec autrui, conduit au paradoxe que trop de culpabilité bloque la confession et le besoin de pardon. La personne concernée se sent tellement coupable que le danger d'opprobre publique empêche toute admission de ses fautes.

Les indices laissés par le parent ravisseur, sa tendance inconsciente à se trahir, mais encore plus, sa négligence et son impossibilité de tout contrôler et de tout prévoir, avant, pendant et après l'exécution de son crime, sont autant d'indications précieuses afin de le confondre.

Lorsque tous ces éléments sont rassemblés, ils forment un tableau cohérent de la personnalité de ce parent et mettent en évidence sa culpabilité.